L'histoire d'Haiti
Période précolombienne (12e siècle)
Avant l’arrivée des colons, l’île entière est habitée par un peuple Amérindien venu d’Amérique du sud. Ce sont les Taïnos, et ils faisaient partie de la famille linguistique des Arawaks.
L’origine des indiens tainos est confuse et controversée quand on se réfère à l’étude de leurs coutumes et de leurs traditions. Leur langue est d’origine arawak mais en analysant leur symbolique et leur mythologie, on s’aperçoit avec surprise qu’elle est liée aux Mayas du Yucatán, Guatemala, et d’autres régions adjacentes.
Ce peuple vivait principalement de l’agriculture et de la pêche jusqu’au 15e siècle. Ils effectuaient des semailles qu’ils appelaient conucos. Il y a aussi : la pomme de terre, le maïs, la cacahouète, le piment, l’ananas, la patate douce, le coton et le tabac.
Ils se distrayaient de diverses manières : danse, musique et jeu de pelote. Les principaux rituels mettaient en scène des danses sacrées appelées areytos accompagnées de divers instruments, principalement du tambour.
La religion Taino est centrée sur le culte de zemís ou cemís. Les Cemís étaient soit des dieux, des esprits ou des ancêtres. Cemí était également le nom des représentations physiques des dieux.
Période colombienne/coloniale (15e siècle)
En 1492, Christophe Colomb et ses hommes accostent sur l’île et font la rencontre des Taïnos. Frappé par la beauté de l’île, Colomb la nomme « La Espagnola » («l’Espagnole »). Après quelque temps, ce nom a subi une petite déformation qui donna « Hispaniola », ce qui veut dire « Petite Hispanie ». Très vite, la tribu des Taïnos est utilisée, voire exploitée pour travailler dans les mines et dans les plantations. Cette forme d’exploitation s’apparente grandement au système féodal où plusieurs sujets devaient se soumettre à un seigneur qui leur accordait une terre à travailler, et en retour, ces derniers devaient lui payer l’impôt. Ce régime auquel les Taïnos sont forcés de se soumettre est appelé l’encomienda. Il est vrai que les Taïnos jouissaient d’une petite liberté; par contre, ce régime d’exploitation ne manquait pas de cacher un certain esclavagisme.
Les mauvais traitements infligés à ce peuple ont eu raison de lui. Il n’a fallu que peu de temps pour que le peuple soit complètement décimé. Quelque temps après, ces Taïnos furent remplacés par d’autres esclaves qui ont été « arrachés » de leur Afrique noire natale.
Pendant la première partie du 16e siècle, Hispaniola se porte bien; tellement, qu’elle est considérée comme étant « la métropole des colonies espagnoles du nouveau monde » . Or, la deuxième moitié du siècle affiche le résultat contraire, à cause de l’entêtement des autorités espagnoles de vendre du sucre aux Hollandais. De plus, les hommes de Colomb ne consomment pas assez pour combler la très grande production de canne à sucre. Face à ce problème, l’île est progressivement désertée par les immigrants espagnols; ceux-ci se dirigent vers le sud, mais ont tout de même laissé leur trace sur l’île.
L'île est partagée entre les Espagnols et les Français (1697)
En 1697, le traité de paix de Ryswick est signé entre la France, les Provinces-Unies, l’Angleterre et l’Espagne (oui, les Espagnols sont de retour). Par ce traité, l’île est divisée en deux : la partie ouest (l’actuelle Haïti) est occupée part les colons français, et la partie est (l’actuelle République dominicaine) est occupée par les Espagnols. Ce n’est que de nombreuses années plus tard, soit en 1777, par le traité d’Aranjuez, que les frontières entre l’ouest et l’est ont été clairement établies.
Les esclaves noirs se révoltent
Le côté Ouest de l’île, qui est la zone française, compte principalement des Noirs qui ont été « arrachés » de leur Afrique natale noire. Contre leur gré, ils ont été faits esclaves et soumis à des conditions de vie très difficiles, ce qui a provoqué un taux de mortalité fort élevé. En 1791, une division s’installe entre les Français. D’un côté, il y a ceux qui désirent rester fidèles au régime monarchique du roi Louis XVI; d’un autre, il y a ceux qui se font partisans de la Révolution française. Ce tapage politique a eu raison de la patience des esclaves africains qui, finalement décident de se révolter. Cette révolte, agrémentée d’une très grande violence, se détériore et se transforme en une guerre civile.
En 1793, un certain Léger Félicité Sonthonax (un commissaire qui représentait la convention) voulait abolir l’esclavage avant la date fixée mais, cette tentative a littéralement échoué car les combats n’ont pas du tout cessé. En 1795, les Français remportent finalement la victoire sur les Espagnols. Cette même année là (1795), Le traité de Bâle est signé; par ce traité, l’Espagne cède partie à la France. Toussaint Louverture, un ancien esclave- très habile en stratégie soit dit en passant-, a participé à cette bataille aux côtés des Français. Cependant, avant d’être avec les Français, Louverture était l’allié des Espagnols. Quand il a rejoint les Français, il fût promu au grade de général de division en 1796.
En 1799, une guerre civile cautionnée par André Rigaud et Alexandre Sabès Pétion est désapprouvée et réprimée par Louverture. Toujours en 1799; ce n’est qu’après le coup d’État du 18 Brumaire que le général Napoléon Bonaparte officialise la nomination de Louverture en tant que général de division. Le pouvoir monte à la tête de Louverture qui, en 1801 rédige une constitution, grâce à laquelle il s’auto proclame « gouverneur » (roi) à vie de l’île. Cependant, il demeure, en apparence du moins, sous l’égide du général en chef (Bonaparte). Ayant compris cela, en 1802, Bonaparte pense à rétablir l’esclavage. Cela ne suffit pas, Bonaparte mise gros ! Il envoie une importante troupe à la poursuite de Toussaint Louverture. Commandée par Charles Victor Emmanuel Leclerc, la troupe capture Louverture et l’envoie en France où il est fait prisonnier.
Le côté Ouest de l’île, qui est la zone française, compte principalement des Noirs qui ont été « arrachés » de leur Afrique natale noire. Contre leur gré, ils ont été faits esclaves et soumis à des conditions de vie très difficiles, ce qui a provoqué un taux de mortalité fort élevé. En 1791, une division s’installe entre les Français. D’un côté, il y a ceux qui désirent rester fidèles au régime monarchique du roi Louis XVI; d’un autre, il y a ceux qui se font partisans de la Révolution française. Ce tapage politique a eu raison de la patience des esclaves africains qui, finalement décident de se révolter. Cette révolte, agrémentée d’une très grande violence, se détériore et se transforme en une guerre civile.
En 1793, un certain Léger Félicité Sonthonax (un commissaire qui représentait la convention) voulait abolir l’esclavage avant la date fixée mais, cette tentative a littéralement échoué car les combats n’ont pas du tout cessé. En 1795, les Français remportent finalement la victoire sur les Espagnols. Cette même année là (1795), Le traité de Bâle est signé; par ce traité, l’Espagne cède partie à la France. Toussaint Louverture, un ancien esclave- très habile en stratégie soit dit en passant-, a participé à cette bataille aux côtés des Français. Cependant, avant d’être avec les Français, Louverture était l’allié des Espagnols. Quand il a rejoint les Français, il fût promu au grade de général de division en 1796.
En 1799, une guerre civile cautionnée par André Rigaud et Alexandre Sabès Pétion est désapprouvée et réprimée par Louverture. Toujours en 1799; ce n’est qu’après le coup d’État du 18 Brumaire que le général Napoléon Bonaparte officialise la nomination de Louverture en tant que général de division. Le pouvoir monte à la tête de Louverture qui, en 1801 rédige une constitution, grâce à laquelle il s’auto proclame « gouverneur » (roi) à vie de l’île. Cependant, il demeure, en apparence du moins, sous l’égide du général en chef (Bonaparte). Ayant compris cela, en 1802, Bonaparte pense à rétablir l’esclavage. Cela ne suffit pas, Bonaparte mise gros ! Il envoie une importante troupe à la poursuite de Toussaint Louverture. Commandée par Charles Victor Emmanuel Leclerc, la troupe capture Louverture et l’envoie en France où il est fait prisonnier.
L’indépendance d’Haïti (1804)
La décision de Bonaparte attise la colère du général Jean-Jacques Dessaline (remplaçant de Louverture). Dessaline était un ancien lieutenant des troupes de Louverture. Aux côtés de Dessaline se trouvaient Henri Christophe et Alexandre Sabès Pétion. Les trois compères reprennent les armes contre les hommes de Bonaparte; l’armée française est vaincue dans la partie ouest l’île (Haïti), et les derniers colons sont expulsés. Par cette victoire, l’indépendance d’Haïti est proclamée le 1er janvier 1804 par Jean-Jacques Dessaline. Cette victoire, Dessaline la savoure en se donnant le titre d’empereur; il se nomme : Jacques 1er.
La décision de Bonaparte attise la colère du général Jean-Jacques Dessaline (remplaçant de Louverture). Dessaline était un ancien lieutenant des troupes de Louverture. Aux côtés de Dessaline se trouvaient Henri Christophe et Alexandre Sabès Pétion. Les trois compères reprennent les armes contre les hommes de Bonaparte; l’armée française est vaincue dans la partie ouest l’île (Haïti), et les derniers colons sont expulsés. Par cette victoire, l’indépendance d’Haïti est proclamée le 1er janvier 1804 par Jean-Jacques Dessaline. Cette victoire, Dessaline la savoure en se donnant le titre d’empereur; il se nomme : Jacques 1er.
Division, réunification, annexion, division…
1806, soit deux ans plus tard, Dessaline est trahi par les deux hommes qui l’avaient aidé; Christophe et Pétion l’assassine. Haïti est alors divisé en deux : le Nord se transforme en un royaume gouverné par Henri Christophe qui décide de s’appeler Henri 1er. Le Sud quant à lui, prend la forme d’une république dirigée par Alexandre Pétion qui n’a pas changé son nom, mais qui s’est décrété « président à vie ».
Cinq années se sont écoulées (1811), à l’instar des 13 colonies dans l’histoire des États-Unis, c’est la guerre entre le Nord et le Sud. Christophe veut que le pays entier soit sous sa gouverne. Sa revendication s’est poursuivie jusqu’à la mort de Pétion en 1818). Alexandre Pétion est remplacé par Jean-Pierre Boyer qui a tenu tête à Christophe. En 1820, Henri Christophe rend l’âme, et cette même année là, Boyer réussi à réunir le Nord et le Sud. En 1822, Boyer annexe le côté est de l’île (qu’il nomma Haïti espagnole). Avec cet exploit, il règne seul sur toute l’île d’Hispaniola pendant 21 ans. En 1843, le gouvernement de Boyer déchoit, et ce dernier s’exile en France. Le côté est de l’île provoque un soulèvement et se scinde définitivement du côté ouest pour devenir la république dominicaine.
1806, soit deux ans plus tard, Dessaline est trahi par les deux hommes qui l’avaient aidé; Christophe et Pétion l’assassine. Haïti est alors divisé en deux : le Nord se transforme en un royaume gouverné par Henri Christophe qui décide de s’appeler Henri 1er. Le Sud quant à lui, prend la forme d’une république dirigée par Alexandre Pétion qui n’a pas changé son nom, mais qui s’est décrété « président à vie ».
Cinq années se sont écoulées (1811), à l’instar des 13 colonies dans l’histoire des États-Unis, c’est la guerre entre le Nord et le Sud. Christophe veut que le pays entier soit sous sa gouverne. Sa revendication s’est poursuivie jusqu’à la mort de Pétion en 1818). Alexandre Pétion est remplacé par Jean-Pierre Boyer qui a tenu tête à Christophe. En 1820, Henri Christophe rend l’âme, et cette même année là, Boyer réussi à réunir le Nord et le Sud. En 1822, Boyer annexe le côté est de l’île (qu’il nomma Haïti espagnole). Avec cet exploit, il règne seul sur toute l’île d’Hispaniola pendant 21 ans. En 1843, le gouvernement de Boyer déchoit, et ce dernier s’exile en France. Le côté est de l’île provoque un soulèvement et se scinde définitivement du côté ouest pour devenir la république dominicaine.
La France et les États-Unis sur le même territoire
Haïti prend son indépendance, mais elle est encore tributaire de la France. De plus, la France veut qu’Haïti lui donne une compensation monétaire pour que celle-ci reconnaisse définitivement son indépendance. Or, il s’est avère qu’Haïti ne peut payer cette indemnité. Sur le plan politique, la situation est pratiquement la même; Haïti n’arrive pas à s’équilibrer, ce qui cause des guerres civiles successives. S’ajoutent à tout ça, les problèmes d’agriculture qui, bien entendu amènent les paysans noirs (dans le sud) à se soulever. Ce soulèvement a porté l’appellation de Révolte des piquets en 1844.
En 1849, rentre en scène un certain Faustin Soulouque qui, comme tant d’autres change son nom (Faustin 1er), en se proclamant empereur. Dès la prise du pouvoir, Soulouque n’hésite pas à s’en prendre aux mulâtres qui sont « toujours l’élite gouvernante du pays » . Son règne dure 10 ans, où en 1859, un mulâtre (Nicolas Geffrard) perpètre un coup d’État contre lui, pour ainsi gouverner le pays pendant 8 ans (jusqu’en 1867).
De 1867 à 1910, le pays est, peut-on dire, relativement prospère. Les Américains qui, à cette époque étaient sur le territoire dominicain, témoigne un certain un intérêt pour Haïti. En 1906, ceux-ci entament la construction de voies ferrées, et s’emparent des paysans dépourvus de titres de propriété. En juillet 1915, les Américains remplacent les Français qui étaient jusque là la principale influence étrangère au pays, et l’occupent militairement. Les Américains ne perdent pas de temps, ils instaurent immédiatement un gouvernement qui doit obéir à leurs commandements. Les deux pays signent un traité en 1916; traité par lequel Washington s’engage à aider Haïti économiquement et politiquement pendant 10 ans. L’aide des États-Unis inclus également l’amélioration des infrastructures routières, du système agraire et même du réseau téléphonique. Cependant, ce ne sont pas toutes les couches de la société qui bénéficient de cet élan vers la modernité. Les plus défavorisés, les paysans en particulier, sont en quelque sorte mis en marge de ces développements. Cette forme d’« injustice » enflamme la colère de la population qui manifeste leur mécontentement à l’égard des Américains. Devant une telle situation, les Américains se résignent à quitter le pays en août 1934.
Haïti prend son indépendance, mais elle est encore tributaire de la France. De plus, la France veut qu’Haïti lui donne une compensation monétaire pour que celle-ci reconnaisse définitivement son indépendance. Or, il s’est avère qu’Haïti ne peut payer cette indemnité. Sur le plan politique, la situation est pratiquement la même; Haïti n’arrive pas à s’équilibrer, ce qui cause des guerres civiles successives. S’ajoutent à tout ça, les problèmes d’agriculture qui, bien entendu amènent les paysans noirs (dans le sud) à se soulever. Ce soulèvement a porté l’appellation de Révolte des piquets en 1844.
En 1849, rentre en scène un certain Faustin Soulouque qui, comme tant d’autres change son nom (Faustin 1er), en se proclamant empereur. Dès la prise du pouvoir, Soulouque n’hésite pas à s’en prendre aux mulâtres qui sont « toujours l’élite gouvernante du pays » . Son règne dure 10 ans, où en 1859, un mulâtre (Nicolas Geffrard) perpètre un coup d’État contre lui, pour ainsi gouverner le pays pendant 8 ans (jusqu’en 1867).
De 1867 à 1910, le pays est, peut-on dire, relativement prospère. Les Américains qui, à cette époque étaient sur le territoire dominicain, témoigne un certain un intérêt pour Haïti. En 1906, ceux-ci entament la construction de voies ferrées, et s’emparent des paysans dépourvus de titres de propriété. En juillet 1915, les Américains remplacent les Français qui étaient jusque là la principale influence étrangère au pays, et l’occupent militairement. Les Américains ne perdent pas de temps, ils instaurent immédiatement un gouvernement qui doit obéir à leurs commandements. Les deux pays signent un traité en 1916; traité par lequel Washington s’engage à aider Haïti économiquement et politiquement pendant 10 ans. L’aide des États-Unis inclus également l’amélioration des infrastructures routières, du système agraire et même du réseau téléphonique. Cependant, ce ne sont pas toutes les couches de la société qui bénéficient de cet élan vers la modernité. Les plus défavorisés, les paysans en particulier, sont en quelque sorte mis en marge de ces développements. Cette forme d’« injustice » enflamme la colère de la population qui manifeste leur mécontentement à l’égard des Américains. Devant une telle situation, les Américains se résignent à quitter le pays en août 1934.
Les coups d’État se succèdent (1934-1957)
La fin de l’occupation américaine a laissé dans son sillage beaucoup de maux. La crise économique mondiale qui, évidemment affecte Haïti, se mêle à l’instabilité qui, ironiquement fait un retour triomphal au pays. Nombreux sont les coups d’État pendant ce laps de temps (1934-1957); en passant par Élie Lescot, pour aboutir au conseil militaire de gouvernement dirigé par E. Zamor, A. Kebreau et A. Vaville; ainsi, le pays est politiquement saccagé.
La fin de l’occupation américaine a laissé dans son sillage beaucoup de maux. La crise économique mondiale qui, évidemment affecte Haïti, se mêle à l’instabilité qui, ironiquement fait un retour triomphal au pays. Nombreux sont les coups d’État pendant ce laps de temps (1934-1957); en passant par Élie Lescot, pour aboutir au conseil militaire de gouvernement dirigé par E. Zamor, A. Kebreau et A. Vaville; ainsi, le pays est politiquement saccagé.
Les Duvalier : le pouvoir de père en fils
En 1957, un ancien membre du gouvernement de Dumarsais Estimé est élu président. Il s’agit de François Duvalier alias « Papa doc ». Celui-ci a reçu l’appui des Noirs qui crurent qu’il était l’arme idéale pour lutter contre les mulâtres. Dès son entrée en fonction, Duvalier applique une politique de fer. Il interdit entre autres, les partis s’opposant à son gouvernement. Duvalier maintient sa politique dictatoriale pendant tout son règne. En 1971, alors qu’il est a un pas de la mort, « l’Assemblée Nationale amende la Constitution » afin qu’il puisse nommer son fils Jean-Claude comme successeur. Lorsque François meure en janvier 1971, Jean-Claude accède au pouvoir à seulement 19 ans; voilà pourquoi on le surnomme Baby Doc. Il suit les traces politiques de son père en appliquant une dictature sévère. Or, ne parvenant pas à garder ce rythme politique, il finit par appliquer une légère souplesse dans son régime. Cela ne suffit pas car une bonne partie de la population vit dans la pauvreté. Dans la fin des années 1970, la situation cause un exode de la population. Beaucoup de ces personnes se dirigent notamment vers les États-Unis (Floride en particulier) et d’autres Antilles (ex. Bahamas). Les choses tournent mal pour le gouvernement de Jean-Claude Duvalier; un soulèvement populaire le renverse. En 1986, il quitte le pays et va s’installer dans le sud de la France.
En 1957, un ancien membre du gouvernement de Dumarsais Estimé est élu président. Il s’agit de François Duvalier alias « Papa doc ». Celui-ci a reçu l’appui des Noirs qui crurent qu’il était l’arme idéale pour lutter contre les mulâtres. Dès son entrée en fonction, Duvalier applique une politique de fer. Il interdit entre autres, les partis s’opposant à son gouvernement. Duvalier maintient sa politique dictatoriale pendant tout son règne. En 1971, alors qu’il est a un pas de la mort, « l’Assemblée Nationale amende la Constitution » afin qu’il puisse nommer son fils Jean-Claude comme successeur. Lorsque François meure en janvier 1971, Jean-Claude accède au pouvoir à seulement 19 ans; voilà pourquoi on le surnomme Baby Doc. Il suit les traces politiques de son père en appliquant une dictature sévère. Or, ne parvenant pas à garder ce rythme politique, il finit par appliquer une légère souplesse dans son régime. Cela ne suffit pas car une bonne partie de la population vit dans la pauvreté. Dans la fin des années 1970, la situation cause un exode de la population. Beaucoup de ces personnes se dirigent notamment vers les États-Unis (Floride en particulier) et d’autres Antilles (ex. Bahamas). Les choses tournent mal pour le gouvernement de Jean-Claude Duvalier; un soulèvement populaire le renverse. En 1986, il quitte le pays et va s’installer dans le sud de la France.
Période poste-Duvalier (1986 à nos jours)
Il est vrai que l’oppression duvaliériste a disparue, mais une nouvelle atmosphère ne s’est pour autant installée dans le pays. Encore une fois, une succession de coups d’État affecte la politique du pays. Après le départ de Jean-Claude Duvalier, une junte militaire, avec à sa tête le général Henri Namphy, prend le pouvoir. Nanphy est renversé par Leslie Manigat en 1988. Peu de temps après, Namphy reprend le pouvoir par un coup d’État. À peine a-t-il eu le temps de savourer le pouvoir qu’il est pour une deuxième fois renversé, mais cette fois par Prospère Avril. Toutefois, Avril non plus ne jouit pas du pouvoir pour longtemps; en 1990, il démissionne; c’est l’occasion idéale pour la communauté internationale de gérer les élections.
Fait étonnant, Jean-Bertrand Aristide, un prêtre catholique est dans la course. Aristide tien à cœur les pauvres; il remporte la victoire en décembre 1990. Sa fougue politique et sa facilité de bien discourir séduit beaucoup de personnes; tellement, que cela donne un grand espoir au peuple haïtien. Or, un an après, son gouvernement est victime d’un coup d’État perpétré par le Général Raoul Cedras; Aristide se réfugie aux États-Unis. Ce coup d’État est réprimé par l’Organisation des États américains (OEA) et par l’Organisation des Nations unies (ONU). La politique du général Cedras cause un blocus économique dès 1993, non seulement ça, une certaine crise alimentaire s’installe au pays.
Par une intervention militaire commandée par le président américain (Bill Clinton), la junte militaire dirigée par Cedras est forcée de redonner le pouvoir à Aristide en octobre 1994. Cependant, à peine Aristide a-t-il le temps de se remettre de la situation que son mandat tire à sa fin, et selon la Constitution, il ne peut avoir un deuxième mandat de suite.
En 1995, l’ancien Premier ministre René Préval est élu président de la république. Il essai tant bien que mal à redresser le pays, mais les choses sont très compliquées pour lui.
Il est vrai que l’oppression duvaliériste a disparue, mais une nouvelle atmosphère ne s’est pour autant installée dans le pays. Encore une fois, une succession de coups d’État affecte la politique du pays. Après le départ de Jean-Claude Duvalier, une junte militaire, avec à sa tête le général Henri Namphy, prend le pouvoir. Nanphy est renversé par Leslie Manigat en 1988. Peu de temps après, Namphy reprend le pouvoir par un coup d’État. À peine a-t-il eu le temps de savourer le pouvoir qu’il est pour une deuxième fois renversé, mais cette fois par Prospère Avril. Toutefois, Avril non plus ne jouit pas du pouvoir pour longtemps; en 1990, il démissionne; c’est l’occasion idéale pour la communauté internationale de gérer les élections.
Fait étonnant, Jean-Bertrand Aristide, un prêtre catholique est dans la course. Aristide tien à cœur les pauvres; il remporte la victoire en décembre 1990. Sa fougue politique et sa facilité de bien discourir séduit beaucoup de personnes; tellement, que cela donne un grand espoir au peuple haïtien. Or, un an après, son gouvernement est victime d’un coup d’État perpétré par le Général Raoul Cedras; Aristide se réfugie aux États-Unis. Ce coup d’État est réprimé par l’Organisation des États américains (OEA) et par l’Organisation des Nations unies (ONU). La politique du général Cedras cause un blocus économique dès 1993, non seulement ça, une certaine crise alimentaire s’installe au pays.
Par une intervention militaire commandée par le président américain (Bill Clinton), la junte militaire dirigée par Cedras est forcée de redonner le pouvoir à Aristide en octobre 1994. Cependant, à peine Aristide a-t-il le temps de se remettre de la situation que son mandat tire à sa fin, et selon la Constitution, il ne peut avoir un deuxième mandat de suite.
En 1995, l’ancien Premier ministre René Préval est élu président de la république. Il essai tant bien que mal à redresser le pays, mais les choses sont très compliquées pour lui.
Nouveau millénaire, nouvelle politique ?
L’arrivée du nouveau millénaire a reporté au pouvoir Aristide (novembre 2000), avec des suffrages évalués à un peu plus de 90%. Encore une fois, les choses ne vont pas bien pour Aristide, car les élections sont dites controversées. Cette fois-ci, l’Union Européenne et les États-Unis décident de ne pas envoyer d’observateurs pour réguler les élections; c’est alors que le pays tombe dans une ère de crise politique. S’ensuit alors une sorte de chaos politique qui conduit à la démission du président Aristide en 2004. Boniface Alexandre (président de la Cour de cassation) remplace de façon intérimaire Aristide. Gérald Latortue quant à lui, « devient chef du gouvernement provisoire ». En 2006, d’autres élections ont eu lieu pour élire un président définitif. Préval se remet dans la course et gagne ces élections et termine son mandat à la fin de 2010. Pour ce qui est des élections de 2011, plusieurs candidats étaient dans la course, dont trois cas particuliers : l’épouse de Leslie Manigat (Myrlande Hyppolite Manigat) et deux chanteurs très populaires au près des jeunes Haïtiens (Wyclef Jean et Michel Martelly). Après des élections très mouvementées, c’est finalement Michel Martelly qui remporte la victoire.
Maintenant, l'actuel président est Jovenel Moise mais c'est une toute autre histoire. Restez brancher!!!
Lynn Lyou
L’arrivée du nouveau millénaire a reporté au pouvoir Aristide (novembre 2000), avec des suffrages évalués à un peu plus de 90%. Encore une fois, les choses ne vont pas bien pour Aristide, car les élections sont dites controversées. Cette fois-ci, l’Union Européenne et les États-Unis décident de ne pas envoyer d’observateurs pour réguler les élections; c’est alors que le pays tombe dans une ère de crise politique. S’ensuit alors une sorte de chaos politique qui conduit à la démission du président Aristide en 2004. Boniface Alexandre (président de la Cour de cassation) remplace de façon intérimaire Aristide. Gérald Latortue quant à lui, « devient chef du gouvernement provisoire ». En 2006, d’autres élections ont eu lieu pour élire un président définitif. Préval se remet dans la course et gagne ces élections et termine son mandat à la fin de 2010. Pour ce qui est des élections de 2011, plusieurs candidats étaient dans la course, dont trois cas particuliers : l’épouse de Leslie Manigat (Myrlande Hyppolite Manigat) et deux chanteurs très populaires au près des jeunes Haïtiens (Wyclef Jean et Michel Martelly). Après des élections très mouvementées, c’est finalement Michel Martelly qui remporte la victoire.
Maintenant, l'actuel président est Jovenel Moise mais c'est une toute autre histoire. Restez brancher!!!
Lynn Lyou
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