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Le rap haïtien

Le rap haïtien ou


Hip-hop haïtien

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Hip-hop haïtien
Origines culturellesDrapeau d'Haïti Haïti
Instruments typiquesVoix
PopularitéÉlevée en Haïti, faible à l'international

Le Rap Kreyol

Une belle odyssée

Auteur: Chancy Victorin

Le mouvement Rap Créole fait ses balbutiements vers la fin des années 80 en Haïti avec des artistes comme Master-Gi, Supa Deno au sein du collectif baptisé Haïti Rap and Ragga.
Le mouvement connaîtra son apogée tout au cours de la décennie qui suivit avec King posse, ORS (original rap staff), Masters… dont la composition musicale est fort redevable au reggae qui se développe en parallèle.
Au cours des années 2000, maturité oblige, à l’image du succès que connaissent les groupes Barikad Crew et Rockfam, le mouvement fait des milliers d’inconditionnels tant chez les jeunes que dans des secteurs jusque- là réticents.

Si la montée en vitesse du rap créole fait craindre à plus d’un l’éclipse du compas, force est de reconnaître que les stéréotypes dont on l’affuble et son manque de structuration risquent peut-être de ralentir sa course. Qu’à cela ne tienne nous lui souhaitons le plus grand et le plus durable succès!




Le hip-hop haïtien, ou rap kreyòl, est un genre de hip-hop originaire de Haïti chanté par des rappeurs haïtiens1. Souvent, des beats hardcore sont utilisés accompagnés de paroles en créole haïtien. Le rap kreyòl fait partie de la culture haïtienne depuis le début des années 1980 avec des groupes tels que Original Rap Staff, King Posse, Rap Kreyòl S.A., Masters of Haiti, Fighters, Blackdo, Fam-Squad, Supa Deno, Prince Berlin et Muzion qui atteignent le succès parmi la jeunesse haïtienne2.
La plupart des rappeurs haïtiens ont eu une enfance et des conditions de vie difficiles et ont pour thème les problèmes socio-économiques dans leurs paroles2. D'une manière similaire au hip-hop mainstream américain, le rap kreyòl traite des aspects négatifs de la société haïtienne la moins fortunée.
Des exemples de hip-hop haïtien incluent les deux membres du groupe the FugeesWyclef Jean et son cousin Pras Michel. Christopher « Freedom » Laroche a publié son album Liberation 1804, Kerns (Mr OK) Olirice a publié son premier EP (Men Mwen) et des groupes comme Barikad Crew, Rockfam, Brimad, Rock-blood. Chale Republic, Pick Up Click, BriganDie, Team Lobey Dezod Beats et G Bobby Bon Flo,(pou plato centra en 2015,kerry-g) ont gagné en popularité en Haïti. Cependant, le père fondateur du hip-hop en Haïti est Master Dji, qui publiera la première chansons de rap haïtien au début des années 1980, et qui formera le groupe Rap Kreyòl S.A.


Les musiques les plus pratiquées en Haïti, selon une enquête



Une enquête réalisée par une association haïtienne fait état des musiques les plus pratiquées en Haïti. Les musiques urbaines qui comprennent le rap et le rabòday sont en tête de liste, selon les résultats.

Ayiti Mizik, Association Haïtienne des Professionnels de la musique qui rassemble une palette d’acteurs de l’industrie, a publié le rapport de la « Cartographie de l’industrie haïtienne de la musique » qui s’est déroulé d’avril 2016 à juillet 2017. Les résultats de plusieurs enquêtes de terrain menées dans 6 départements du pays. Les conclusions tirées des 1 520 questionnaires validés,  des 15 interviews réalisées avec des « personnes-ressources » du secteur sont les suivantes : réparties par genres, les musiques les plus pratiquées en Haïti sont la musique urbaine (rap, reggae, rabòday, raga, électronique, rock)  qui représente un taux de 29%, le compas, 14% et la musique évangélique/gospel, 13%.

Les musiques traditionnelles (vodou, rara) et la musique classique arrivent en quatrième position avec 7%. Chanson (pop, variétés) : 5%. Jazz : 4%. Musique racine et troubadours : 2%. L’étude, financée par l'Unesco (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la santé), à travers le Fond International pour la Diversité Culturelle de l’Unesco, s’est penchée sur tous les métiers de l’industrie musicale : métiers de la création, de la production, de la promotion et de la diffusion.  
L’approche des enquêteurs se voulait être multiple et englobe tous les aspects du domaine musical. Elle s’appuie sur des faits techniques, prend en compte le texte socio-économique « en dégradation continue » dans lequel évoluent ces professionnels de la musique dont « 70% de leur revenu proviennent du live (bals, concerts, prestations carnavalesques, festivals). »
Dans son état actuel, l’industrie haïtienne de la musique ne permet pas à la majorité des artistes de faire valoir leur talent et de gagner leur vie. Il y a peu d’opportunités économiques par rapport à la quantité du talent. La majorité des créateurs doivent financer eux-mêmes leurs activités », a mentionné l’étude qui rapporte « que 57% des professionnels de la musique ont, au moins, le baccalauréat et ont fréquenté l’université, tandis que 39% ont un niveau de cycle secondaire ».

Source: http://www.loophaiti.com/content/les-musiques-les-plus-pratiquees-en-haiti-selon-une-enquete

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